Le choix de Yamoussoukro pour l’ex-banquier, certains l’appellent « Titi » est une évidence établie. Lui-même l’explique d’entrée dans son intervention devant les militants et sympathisants du vieux parti, réunis ce samedi à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix.
« Yamoussoukro, terre mienne. Terre de ma mère, Terre de ma grand-mère, Terre de mon arrière-grand-mère, toutes enterrées là, à quelques mètres de nous. ». Plus encore, a-t-il ajouté, « C’est ici que le père-fondateur, le président Felix Houphouët Boigny, entouré de ses compagnons, a dirigé notre combat finalement victorieux contre les abus du régime colonial ».
Yamoussoukro choisie à dessein pour dégager son ambition : « Je crois fermement en la nécessité de renforcer l’unité au sein du PDCI-RDA. »
Pour réussir le pari de l’unité, une seule attitude pour l’ex-banquier suisse : assurer une transition en douceur, renforcer la gouvernance et la gestion administrative et financière du vieux parti.
Les commentaires ont fusé après son discours. « Structuré , quelques formules bien amenées. Bref, l’école, c’est bon, très bon même ». Un observateur indépendant : « Les gens le lancent trop vite dans le grand bain sans vraiment le préparer. »
Le Congrès extraordinaire du vieux parti est prévu le 16 décembre 2023. La liste définitive des candidats retenus était attendue ce samedi 9 décembre 2023. Avant la publication de la liste, la Justice a levé la chape de plomb qui pesait sur Oracel. Brouillant du coup, le jeu politique à l’intérieur du parti du Père fondateur.
Fernand Dedeh (Contribution)