La Côte d’ivoire a connu à la fin des années 2010 un phénomène sur les réseaux sociaux. Des créateurs de contenu sur le méta qui se font appeler des »influenceurs » multiplient les frasques et vont jusqu’à faire croire qu’ils vivent une vie de luxe.
Ce qui n’est pas forcément le cas, comme le révèle, Louise Makosso, connu sous le nom de Lolo Beauté sur la toile . La sœur de Camille Makosso soutient que ces filles qui se jouent les millionnaires et/ou milliardaires sont toutes des menteuses.
« Elles n’ont rien. Elles sont encore dans les filets des propriétaires. Mais passent le clair de leur temps à vendre du rêve sur les réseaux sociaux. Oui, nous les influenceuses, nous sommes toutes des menteuses, des kpafloteuses ; qui prenons le malin plaisir de nous faire filmer, faire des directs sur des chantiers, des terrains qui ne nous appartiennent pas », soutient-elle dans une vidéo en direct de sa page Facebook.
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Cela, juste pour paraître, »nous faire passer pour des modèles de réussite et faire envie aux jeunes filles qui nous suivent sur les réseaux sociaux. Les folies, les plaisirs de ce monde, on peut en faire lorsqu’on a une vie stable, oui. Lorsqu’on ne discute plus avec propriétaires de loyer ».
Avec tout cet argent qu’elles montrent sur les réseaux sociaux, Lolo Beauté croît qu’elles ont la possibilité de faire des économies pour s’offrir tout doucement des maisons.
Elle en profité pour parler de son expérience en matière de prise de conscience.
‘‘Moi ça fait quatre (4) ans que je suis en train de construire un duplex à Bingerville. Je n’ai pas encore terminé. Je n’ai pas encore mis les carreaux. Personne ne me poursuit. J’y vais tout doucement à mon rythme. C’est mon frère ainé Henry Makosso le petit frère au Géneral qui m’a donné cette idée.
Il a vu un terrain à Bingerville qui coûtait 25 millions. Il m’en a parlé. Au départ, j’étais indécise. Car je me demandais si je pouvais payer un terrain à ce coût et arriver à me bâtir une maison.
Mon frère m’a conseillé de travailler avec mon intelligence et que Dieu donne toujours les moyens à celui qui s’achète un terrain afin qu’il puisse construire… Je mets mes bénéfices de côté. J’économise. Quand elle deviennent conséquentes pour avancer sur mon chantier. On continue les travaux. Tout compte fait, personne ne me poursuit.
J’aurais pu bien utiliser mes économies pour faire la belle vie, me payer des sacs à main de marque, aller à Dubaï. D’ailleurs même, je ne connais pas Dubaï. Je me préoccupe de mes arrières, je pense à mes vieux jours, à l’avenir de mes enfants ».
BINTOU SANOGO