Accueil ECONOMIE Lutte contre la désinformation : Pourquoi Saïd Penda, n’échappera pas à la justice

Lutte contre la désinformation : Pourquoi Saïd Penda, n’échappera pas à la justice

Caché derrière son clavier, le pseudo journaliste Saïd Penda, verse son venin sur qui il veut mais également sur qui ses mandants veulent. Sa méthode digne d’un film hollywoodien fait  parfois douter plus d’un quant à la formation professionnelle de cet individu aux origines connues de tous. Saïd Penda, un journaliste ? Un mercenaire de la plume ou un simple sorcier numérique ?

Les propos du Premier ministre Robert Beugré Mambé et du ministre de la communication Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, tenus le lundi 24 juin 2024 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire,  lors du lancement officiel de la campagne nationale « pour un Environnement Digital respectueux et sécurisé » avec pour slogan «  stop aux sorciers Numériques » devraient achever de croire que Saïd Penda est tout sauf un vrai journaliste, respectueux de l’éthique et de la déontologie de la communication et de l’Audiovisuel. Ce que dit la loi sur la désinformation. Pour le Premier ministre Robert Beugré Mambé, la désinformation se distingue comme une menace insidieuse et omniprésente. Être est caractérisée par la propagation intentionnelle de fausses informations pour semer la confusion, diviser et manipuler l’opinion publique.

« S’il est vrai que l’existence des réseaux sociaux procède de l’évolution de la science et de la technologie, il faut cependant reconnaître qu’elle impose à plus d’in titre le changement de paradigme de plusieurs ordres ; à savoir : l’ordre intellectuel, moral, psychologique, social, éthique et spirituel » a fait savoir le Premier ministre Robert Beugré Mambé. Un message qui cadre bien avec les agissements de monsieur Saïd Penda qui accuse sans avoir vérifié ni entendu le mis en cause. Un acte passible de poursuite judiciaire.

Ce que dit la nouvelle loi

Comme dans beaucoup de pays, nous observons malheureusement les phénomènes de cyber intimidation, de cyber harcèlement, de propagation de rumeurs, impactant gravement nos jeunes. Face à cela, rappelle le ministre de la communication Amadou Coulibaly, le gouvernement ivoirien a modifié depuis le 20 décembre 2022, la loi du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, pour y introduire une disposition qui responsabilise les internautes qui ont plus de 25.000 followers (abonnés ou suiveurs), en les invitant à se conformer aux règles d’éthiques  et de la déontologie de la communication audiovisuelle.  Car selon le ministre, avec plus de 25000 personnes en partage, vous n’êtes plus dans une conversation privée. Said Penda devrait le savoir.

Dans cette même loi, poursuit le ministre de la communication, le pouvoir a été donné aux régulateurs de la communication audiovisuelle de saisir le régulateur des Télécommunications afin de suspendre l’accès à toute plate-forme qui ne retirerait pas un contenu malveillant. Enfin, le gouvernement a adopté le 7 juillet 2023, une modification de la loi du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité en doublant le quantum de peine. « Chacun a son sorcier. Un présumé ami qui en apparence vous voudrait que du bien et dont toutes les actions de façon sournoise et insidieuse vous empoisonne la vie en espérant qu’il ne sera pas découvert…Arrêtons d’être les sorciers de nos voisins » a martelé Amadou Coulibaly. Un autre message qui l’on espère parviendra au pseudo journaliste Said Penda.

Georges Badiel