Le maire de la commune de Hiré, Gilbert Francis Kacou dit GFK, isolé depuis son retour au PDCI, aurait fait recours à des pratiques peu orthodoxes.
De fait, GFK a tenu ce samedi 13 juillet dans les locaux de la mairie de Hiré, des sessions de conseils municipaux. Toutefois, pour la tenue de ce Conseil, le maire de Hiré aurait, selon son 2ème adjoint, Koné Zié Amidou, corrompu certains conseillers municipaux. Le maire leur aurait octroyé des lots et des enveloppes d’argent pour les emmener le suivre dans sa forfaiture du jour.
Par ailleurs, ce sont six (6) points qui étaient inscrits à l’ordre du jour dudit conseil municipal qui s’est tenu tant bien que mal. Cet important menu a été expédié en une trentaine de minutes. En effet, débuté à peine, ledit Conseil a connu une longue interruption dû au refus catégorique de Gilbert Kacou de céder à un préalable posé par le 2ème adjoint au maire, Koné Zié Amidou.
Interrogé sur ce préalable, Koné Zié a fait noter qu’il s’agit de réorienter l’ordre du jour, face à certains griefs relevés à l’encontre du premier magistrat de la commune et situer la position de son groupe. Cependant, GFK a une fois de plus fait montre de sa dictature, avec laquelle il dirige cette commune. Il s’oppose non seulement au préalable, mais ordonne l’expulsion de son 2e adjoint au maire, par le commandant de brigade de gendarmerie de Hiré. Mais en homme d’expérience, celui-ci a opposé un refus poli, lui laissant l’intelligence de régler ce problème.
Face à cette indifférence de l’homme en arme, et à la sérénité de Koné Zié Amidou, la séance reprend après plus heure d’interruption, à une vitesse fulgurante. En moins de 30 minutes, ont été expédiés les points suivants, 1) vérification du quorum, 2) lecture et adoption du procès verbal dernier, 3) la lecture des rapports d’activités, 4) l’examen et l’adoption du budget primitif 2024, 5) examen et adoption du budget modificatif 2024, 6) l’autorisation du conseil municipal pour l’exécution de certaines dépenses, sans aucune règle de l’art, sans débat.
Les conclusions de cette séance ont été tirées finalement dans le bureau du maire GFK, face à la montée de la pression exercée dehors par une jeunesse surexcitée qui voulait en découdre avec leur maire. On entendait depuis la salle de réunion, des slogans demandant au maire GFK de libérer le plancher. C’est finalement par des gaz lacrymogènes que ces populations ont pu être empêchées. Il s’en est suivi une course-poursuite autour de la mairie.
Georges Badiel