ORGANISATIONS FANTOCHES. Après la prise de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, le 27 janvier 2025, les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) et les soldats rwandais ont continué leur progression. Le 14 février, ils ont mis sous leur coupe Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu.
C’est le glas des organisations africaines désormais fantoches et fantômes.
Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’Union africaine a appelé à l’arrêt immédiat des hostilités.
Le 8 février, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont, au cours d’une réunion conjointe, exigé un cessez-le-feu et le retrait, sans les nommer dans leur pusillanimité, des « forces armées étrangères non invitées du territoire de la RDC ».
Elles ont, toutes, prêché dans le désert. Elles ont parlé pour parler, c’est-à-dire pour se donner bonne conscience. Ni le Rwanda, à l’abri de ses parrains occidentaux, ni ses bras séculiers congolais ne les écoutent.
Et, y’a rien en face. Les organisations, manipulées de l’extérieur, sont impuissantes et moribondes et laissent Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la merci ou d’une déstabilisation programmée ou d’une reddition pour aller à Canossa.
F. M. Bally
NB: Le titre est de la rédaction