Afrikexpress-Le Dr Emmanuel Kambiré, président du mouvement politique Écho de la République (EDR), proche du RHDP, s’est prêté à nos questions sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Pour ce cadre du parti présidentiel, rien ne peut entraver la marche glorieuse du pays sous la direction éclairée du Président de la République Alassane Ouattara. Sa reconduction à la présidence de la république au cours des élections de 2025 ne fait aucun doute tout comme l’est le suspense autours de sa candidature À cet effet, il déclare : « Je sais que le président Ouattara ne va pas décevoir les militants de son parti en refusant d’être candidat. »
À 14 mois des présidentielles, votre mentor ne s’est pas prononcé sur sa candidature à sa propre succession. En êtes-vous inquiet ?
Merci beaucoup pour cette interview qui me permet, au nom du mouvement Écho de la République (EDR), en ma qualité de président fondateur , de dire quelques mots sur la politique du moment dans la gouvernance du grand président Alassane Ouattara. Si, à 14 mois de l’élection présidentielle, mon mentor, Son Excellence Alassane Ouattara, ne s’est pas encore prononcé, cela ne m’inquiète guère. Avec la sagesse qui le caractérise, il se prononcera en temps opportun.
Sachez qu’un sage ne s’exprime pas de façon hasardeuse. Il s’assure toujours de la pertinence de ses mots ou de son opinion avant de s’exprimer. À mon humble avis, je sais qu’il ne va pas décevoir les militants de son parti, le RHDP, en refusant d’être candidat. Pour nous, au RHDP, il est notre candidat naturel, il n’y en a pas d’autre. Et nous sommes prêts à le soutenir par notre mobilisation afin de lui garantir un score sans comparaison au premier tour des élections présidentielles de 2025. Son bilan très positif, qui propulse notre pays, a déjà convaincu les Ivoiriens, à l’exception de ceux qui veulent jouer la mauvaise carte de l’opposition.
Quel constat faites vous de l’atmosphère socio-politique actuelle ?
Le constat que je fais de l’atmosphère socio-politique est simple. Sur le plan social ,je constate que certains Ivoiriens parlent de la cherté de la vie sans chercher les raisons fondamentales. Je les comprends. Mais pour celui qui connaît le président Ouattara, qui fait de la politique sociale son leitmotiv, il faut comprendre que cette situation est à l’échelle mondiale. En connaissance de cause, il a mobilisé son gouvernement pour y remédier et n’eût été sa clairvoyance, là situation se serait empirée.
C’est pourquoi nous continuons à lui faire confiance, des solutions sont entrain d’être trouvées. Vous avez pu constater que le Premier ministre a récemment lancé des opérations immobilières au profit du citoyen lambda. Vous voyez également que les autres ministères suivent le pas. Il y a par exemple des brigades de contrôle des prix des denrées de première nécessité qui veillent dans les commerces. Celles-ci permettent la régulation des prix. De plus, nous avons observé la distribution de semences vivrières à travers le pays au monde paysan pour booster l’autosuffisance alimentaire et freiner l’importation du riz, par exemple.
De plus, il y a un ministère chargé de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté qui aide toujours les populations à faible revenu ou sinistrées. Le président Ouattara n’oublie pas non plus de promouvoir l’autonomisation des femmes à travers un important fonds géré par la Première Dame, Mme Dominique Ouattara. Les jeunes ne sont pas oubliés. Le ministère de l’Emploi jeune est une solution pour offrir des emplois aux jeunes diplômés.
Il en va de même avec l’école de la 2e chance, gérée par le ministère de l’Enseignement technique, qui offre même des formations hors Côte d’Ivoire pour lutter contre le chômage juvénile. Toutefois, nous pensons que le prix du carburant pourrait baisser bientôt dans la mesure du possible pour favoriser la baisse du coût de la vie, car la vie chère est souvent liée au coût du carburant. D’ici peu, le discours de chacun changera et ce moment que nous vivons sera un vieux souvenir. Faisons toujours confiance en notre visionnaire, Alassane Ouattara.
Sur le plan politique, le constat est que chaque formation politique « affûte ses armes ». Des mobilisations se testent ,des paroles d’espoir et d’affichage d’ambition politique sont les réalités qui meublent le paysage politique de notre pays et tout cela en prélude à 2025 pour les élections présidentielles. Quant au parti présidentiel, le RHDP, il rend hommage à son grand chef eu égard à l’excellent travail qu’il abat dans tout le pays pour le bonheur de ses concitoyens sans rancune, sans clivage ethnique, régionaliste, politique ni racial car « sa politique s’appelle le développement et le bien-être de ses concitoyens » .Lui rendre hommage est une marque de reconnaissance envers ce bâtisseur inlassable à l’image du père fondateur de la Côte d’ivoire moderne, son père spirituel feu Félix Houphouët- Boigny. Sur le plan politique et social, la Côte d’Ivoire sous le leadership éclairé du Président Ouattara est dans de bonnes mains en demeurant l’eldorado de la sous-région.
Pour le lancement de vos activités au mois de juin à Abobo , vous avez montré Alassane Ouattara comme le bon successeur du père de la nation. Qu’est-ce qui vous motive dans ce sens ?
Ce qui nous motive part de l’histoire qui lie ces deux personnalités et de la similitude de leurs actions de développement et de paix. Alors sa manière de gouverner la Côte d’Ivoire reflète la « gouvernance d’Houphouët-Boigny », qui a bâti la Côte d’Ivoire autour d’un intérêt commun, le bonheur de ses concitoyens, avec une philosophie de paix.
La politique de développement du président Houphouët a impacté toute la Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara, étant son disciple, a beaucoup appris en peu de temps auprès de lui en matière de gouvernance. Le président Ouattara fait donc preuve d’un bon disciple qui a grandi à l’ombre d’un maître exemplaire. En d’autres termes, on pourrait dire que le président de la République est un « bon arbre .Raison pour quoi il produit de bons fruits, car un bon arbre produit de bons fruits, tandis qu’un mauvais arbre produit de mauvais fruits. Le leadership de notre mentor, si alléchant, nous a inspirés et nous le voyons comme Houphouët-Boigny. Par conséquent, il incarne le vrai houphouëtiste.
Quelles sont les actions que vous comptez mener d’ici les présidentielles ?
D’ici les élections présidentielles, le mouvement EDR entend investir toutes les régions du pays par l’installation de ses coordinations, aussi bien dans les départements que dans les communes, pour relayer la propagande authentique des actions du président de la République. Nous irons également vers les indécis, les découragés de la politique et les nouveaux majeurs pour les sensibiliser à la politique, au bien-être et au développement du pays fait pour leur bien-être par une personnalité d’exception. Nous allons développer des thèmes de succès du président dans divers lieux, ce qui pourrait convaincre certaines personnes non RHDP à nous rejoindre. Je précise que nous en avons déjà. Nous boosterons effectivement le e-militant. En d’autres termes, nous allons ratisser large pour maximiser les voix du RHDP au premier tour en 2025, sans « un » quelconque second tour. Cela dénote en vérité du sérieux que nous mettrons à réaliser nos tâches. Sauf changement de date des parrains, une investiture d’une ou trois coordinations régionales est déjà prévue pour fin juillet.
Vous avez pour marraine Mme Kandia Camara, Présidente du Sénat. L’on mesure ses attentes vis-à-vis de vous ?
Les attentes de notre marraine, la présidente Kandia Camara, vis-à-vis de l’EDR, sont la réussite de notre mission, celle de faire effectivement la propagande des actions du président Ouattara à travers des conférences et panels au sein de nos coordinations. C’est une forme de mobilisation, de sensibilisation et d’offre d’adhésion au RHDP. Notre marraine pourra donc compter sur l’EDR, car nous réussirons notre mission qui est vue comme un sacerdoce pour le mouvement : l’impératif de réussir sa mission justifie sa raison d’être.
Votre mot de fin ?
Mon mot de fin est de dire que la Côte d’Ivoire, notre cher pays, est entre les mains d’un très grand président qui a su redorer le blason ivoirien. Les Ivoiriens doivent toujours faire confiance à ce grand visionnaire, le vrai capitaine à bord du navire ivoirien, qui le conduit à bon port vers une destination toujours meilleure pour le pays. Nous devons tous le soutenir car sa politique n’a pas de coloration particulière. C’est le bien-être de ses concitoyens à travers la paix et la cohésion sociale qui sont les leviers du développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.
BS
Afrikexpress.info