AFRIKEXPRESS-Dans un live Facebook diffusé ce samedi, l’artiste ivoirien Debordo Leekunfa a fait une annonce inattendue. Il a présenté ses excuses à la mère de son collègue Serge Beynaud, promettant de lui offrir une maison en guise de réparation morale pour les propos injurieux qu’il avait tenus à son encontre dans le passé.
« La seule dame que j’ai insultée et qui m’a vraiment touché, c’est la maman de Serge Beynaud. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai insulté la dame gratuitement. Et j’ai la conscience qui me gronde à chaque fois », a-t-il déclaré avec une sincérité manifeste.
Avant de poursuivre : « Maman, si tu m’entends, je te demande pardon, matin, midi et soir. Comme je l’ai promis, en 2026, tu auras ta maison bien construite. Tu verras. Je vais te l’offrir, juste pour me faire pardonner. »
Ce geste fort vient sceller une volonté de rédemption que l’artiste exprime depuis plusieurs années. En 2021 déjà, Debordo avait publiquement tendu la main à Serge Beynaud, après une longue période de tensions marquées par des injures, attaques personnelles et clashs sur les réseaux sociaux. Il avait alors déclaré, dans des propos rapportés par la Nouvelle Tribune :
« Beynaud, tu es mon petit frère, tu es mon collègue artiste, et tu es une icône de la musique ivoirienne, reconnue partout dans le monde. Franchement, je tenais à m’excuser pour tout. Et, s’il y a lieu de se rencontrer, je viendrai vers toi, et on va enterrer la hache de guerre. »
Pour rappel, en 2018, selon Radio Jam, Debordo Leekunfa s’était illustré par des propos virulents et déplacés, visant non seulement Serge Beynaud, mais aussi sa mère et son épouse, provoquant l’indignation de nombreux mélomanes. Si le pardon avait été évoqué, jamais jusqu’à présent un acte concret n’avait été posé envers la mère de l’artiste.
Aujourd’hui, Debordo entend tourner définitivement cette page douloureuse avec une promesse symbolique : offrir un toit à celle qu’il a profondément offensée. Un acte fort dans un milieu musical souvent secoué par des querelles, mais où la réconciliation reste toujours possible.
BINTOU SANOGO
