AFRIKEXPRESS-À quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le débat autour du parrainage citoyen s’intensifie. Lia Gnan Ferdinand, vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI) et proche collaborateur de Pascal Affi N’Guessan, a livré son point de vue sur la question dans une déclaration largement partagée sur les réseaux sociaux.
« Pour être candidat, il faut au moins montrer que tu vaux 1% de la masse électorale et que cette masse électorale te fait confiance », a-t-il affirmé, en référence au seuil minimal requis pour valider une candidature à la magistrature suprême. Pour le cadre du FPI, cette disposition constitue une opportunité de démontrer la réelle influence de son parti sur le terrain.
Reconnaissant les critiques récurrentes qualifiant leur candidat de « Monsieur 2% », Lia Gnan estime que cette phase de collecte des parrainages est l’occasion ou jamais de faire taire les sceptiques : « Le parrainage citoyen va me permettre de juger de l’influence de mon candidat et de me rassurer que nos 2% sont là », a-t-il lancé.
Mais au-delà de la simple validation d’une candidature, le vice-président du FPI semble entrevoir une stratégie politique plus large. Il n’exclut pas la possibilité que, même en cas de non-victoire au premier tour, le poids électoral de leur formation pourrait leur permettre de négocier une place dans un éventuel gouvernement d’union.
« Au cas où on ne gagne pas le premier tour, ça peut servir pour entrer dans le gouvernement », confie-t-il.
BINTOU SANOGO