AFRIKEXPRESS-Le 14 juillet dernier, lors d’un discours retentissant, le Président du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), Laurent Gbagbo, appelait l’opposition ivoirienne à l’unité pour œuvrer ensemble à la chute du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) d’Alassane Ouattara. Cette déclaration, surnommée « l’appel de Bonoua », a marqué un tournant majeur dans la politique ivoirienne, réaffirmant la volonté de l’opposition de reprendre le pouvoir en 2025.
Depuis cet appel, des rencontres se sont enchaînées entre les dirigeants des partis de l’opposition afin de discuter de la mise en œuvre de cet objectif commun. Parmi ces échanges, le PPA-CI et le Front Populaire Ivoirien (FPI), malgré leurs divergences passées qui avaient conduit à la création du PPA-CI, semblent s’accorder sur un point fondamental : l’aspiration à reprendre le pouvoir du RHDP.
Cependant, la question cruciale qui se pose est : qui, au sein de l’opposition, sera le candidat capable de battre le candidat du RHDP lors des élections présidentielles de 2025 ?
Lia Gnan Ferdinand, vice-président du FPI, a apporté une réponse claire à cette question. Selon lui, le seul homme capable de représenter l’unité de l’opposition et d’arracher la victoire à Alassane Ouattara est Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du FPI. Il n’hésite pas à affirmer que Pascal Affi N’Guessan est « le plan A-B-C…Z » de l’opposition, soulignant qu’aucune autre personnalité n’est à même de rassembler les forces de gauche et de l’opposition comme lui. « À l’heure actuelle, l’union de la gauche ne peut se faire qu’autour de Pascal Affi N’Guessan pour les élections de 2025.Il est le plan A-B-C…Z. Enfin si on veut enlever Ouattara au pouvoir bien sûre. », a déclaré Lia Gnan Ferdinand, affichant une confiance totale dans la capacité de son leader à porter l’espoir d’un changement pour la Côte d’Ivoire.
L’échéance de 2025 s’annonce donc décisive pour l’avenir politique de la Côte d’Ivoire. L’opposition, bien consciente des enjeux, se doit de s’unir et de présenter un front commun face à un RHDP solidement ancré au pouvoir. Si le soutien à Affi N’Guessan semble aujourd’hui unanime au sein du FPI, la question de l’unité des autres partis de l’opposition reste cependant en suspens. Reste à savoir si cette volonté de rassemblement sera partagée par tous, ou si des divergences de stratégie ou de personnalités risquent de freiner cet élan.
Les mois à venir seront cruciaux pour la formation de cette alliance et la préparation de la campagne de 2025.
Fatoumata Ouedraogo