Le processus électoral en vue de l’élection présidentielle du 25 octobre prochain connaît une nouvelle étape. Ce mardi 12 août, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a enregistré le deuxième dossier de candidature. Il s’agit de celui de Dabé Yves Michel Junior, porte-étendard du Front Patriotique Panafricain (FPP).
Dans une déclaration prononcée devant les médias et ses partisans, le jeune candidat a donné à son acte une dimension symbolique et politique forte. « Ce que je dépose ici aujourd’hui n’est pas simplement une candidature, c’est un acte de justice générationnelle », a-t-il affirmé d’un ton solennel, dénonçant un système qu’il juge discriminatoire à l’égard des jeunes.
Dabé Yves Michel Junior se présente comme le représentant d’une génération trop longtemps tenue à l’écart des plus hautes responsabilités politiques. Il a profité de ce moment pour établir un parallèle avec l’histoire électorale de la Côte d’Ivoire, évoquant notamment l’élection présidentielle de 1995, marquée par une controverse autour du code électoral et de l’exclusion de certains candidats.
Mais cette fois-ci, ce n’est plus, selon lui, une question d’ascendance ou de résidence, mais bien l’âge qui constitue un critère discriminatoire. « On nous oppose notre âge, notre impatience, notre audace, mais je vous le dis aujourd’hui, la jeunesse n’est pas un défaut, c’est une force », a-t-il martelé.
Se présentant comme le visage d’un renouveau politique, Dabé Yves Michel Junior a insisté sur sa volonté de porter une relève générationnelle pacifique, loin des discours de rupture violente. « Le temps de la confiscation est terminé, voici venu le temps de la transmission », a-t-il déclaré, avant de conclure par un vibrant hommage à la jeunesse ivoirienne et à la nation toute entière.
BS
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