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Radiation de Gbagbo de la liste électorale : Le PPA-CI prend d’importantes décisions 

Le 20 mai 2023, à l’occasion de la cérémonie de remise de la liste électorale provisoire aux partis politiques par la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Parti des Peuples Africains-Cote d’Ivoire (PPA-CI) a constaté avec consternation que le nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo n’y figurait pas. Ce retrait du nom de l’ex Chef d’État est considéré par le parti panafricain comme une violation flagrante du code électoral par la CEI.
 » C’est absolument surréaliste et inadmissible d’imputer des faits de braquage de la BCEAO à Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, homme de probité morale indiscutable », évoque le communiqué a l’issue d’un Secrétariat Général Extraordinaire du Parti  tenu le 27 mai 2023, au siège du Parti a Abidjan-Cocody.
Pour le PPA-CI, Les faits mettant en cause l’ex-Président Laurent Gbagbo sont donc réputés n’avoir jamais existé.
 »Cette condamnation fantaisiste en Côte d’Ivoire est intervenue quand le régime d’Abidjan a eu la certitude que la CPI allait acquitter Laurent Gbagbo. Le gouvernement ivoirien s’est alors précipité pour organiser un simulacre de procès dont l’issue était connue d’avance: Condamner Son Excellence le Président Laurent Gbagbo en vue de l’écarter arbitrairement de la scène politique ivoirienne »,noté le communiqué signé du se secrétaire général du parti, Adia Damana Pickass.
Le  Secrétariat Général Extraordinaire du PPA-CI, dans le communiqué dont copie nous est parvenue, condamne  »vigoureusement la CEI pour n’avoir pas respecté la procédure en vigueur en refusant d’inscrire le nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo, sur la liste électorale; rappelle à tous les membres de la CEI qu’ils ont prêté serment pour respecter la Constitution. Cette Constitution dispose en son article 87 que les traités et Accords internationaux ont une autorité supérieure à celle des lois nationales Lesdits accords s’appliquent donc aux Etats qui les ont librement ratifiés ; Demande donc à la CEI d’exécuter l’Arrêt du 25 septembre 2020 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, qui exige la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale définitive ».
Le contentieux électoral qui débute le 30 mai 2023 par la publication de la liste électorale provisoire , à en croire le PPACI, offre une opportunité de corriger  »cette injustice » en appliquant l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme. Le parti enjoint  la CEI de cesser d’être un instrument de crises politiques aux conséquences incalculables, en respectant les lois et procédures en vigueur .
Toutefois, le parti de Gbagbo prévoit se donner tous les moyens légaux pour parvenir à l’inscription du nom de Son Excellence le Président Laurent Gbagbo sur la liste électorale définitive.
Des missions éclatées dans toutes les régions sont prévues pour expliquer la  »’situation injuste » de Laurent Gbagbo, à nos militants et leur demander de se tenir mobilisés pour les mots d’ordre à venir.
Adia Pickass dans le communiqué, indique que les seuls braquages que la BCEAO reconnaît à ce jour sont ceux de ses agences de Korhogo, Man et de Bouaké.  Pour lui, La BCEAO n’a donc subi aucun préjudice lors des événements de la crise post-électorale de 2011.  »C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle n’a jamais porté plainte contre les autorités légales et légitimes ivoiriennes de l’époque », dit-il.
Il faut rappeler que l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo s’était fait enrôler le 30 novembre 2022 en vue de sa réinscription sur la liste électorale, après sa radiation en 2020.
BINTOU SANOGO