Le Parc des Expositions d’Abidjan a vibré le lundi 29 avril 2025, non seulement au rythme du Science Fest Abidjan, le plus grand festival inter-écoles de robotique et d’intelligence artificielle en Afrique, mais aussi au son profond et ancestral du tambour parleur, porté par Gboko Kouakou Adjoumani, Directeur de la Vie Scolaire.
« Il est avant tout l’un des dignes héritiers d’un art transmis par son défunt père, Kouabenan Gboko, considéré comme le plus grand dromologue d’Afrique, selon le Pr Niangoran Bouah », a déclaré Nanan Taki, patron du groupe culturel Animogname, danse d’honneur du Gontougo qui l’accompagne.
Gboko Adjoumani a captivé l’assistance par son éloquence et sa maîtrise du tambour parleur, instrument à la fois traditionnel et pédagogique. « Le tambour parleur est le messager du village ; il transmet les paroles des anciens et relie les vivants aux ancêtres », a-t-il expliqué à un public émerveillé, rappelant l’importance de cet art dans la préservation des traditions.
Malgré ses hautes fonctions dans l’administration, Gboko Adjoumani,selon ses dires, consacre son temps libre à initier les jeunes à cet art ancestral, convaincu que le tambour parleur, au-delà de sa fonction communicative, est un vecteur d’identité culturelle. « Là où la parole échoue, le tambour parleur parle », a-t-il ajouté .
Science Fest Abidjan a mis à l’honneur la robotique et l’intelligence artificielle à travers le stand du MENA, visité par l’ambassadeur Deniz Yildirim et de la Professeure Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation.
Il n’en demeure pas moins que la voix du tambour parleur a su rappeler l’importance des traditions dans un monde en constante évolution technologique.
Kossonou