AFRIKEXPRESS-Marcelle Godi, cadre du Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples), appelle à la responsabilité et à la paix.
Proche de Charles Blé Goudé, elle soutient fermement la Coalition pour l’Alternance Pacifique (CAP), récemment mise en place et regroupant plusieurs figures politiques ivoiriennes, dont Simone Ehivet Gbagbo (MCG), Tidjane Thiam (PDCI) et Charles Blé Goudé (Cojep).
« Aucun Ivoirien ne doit mourir pour le pouvoir d’un homme politique »
Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Marcelle Godi a exhorté les Ivoiriens à éviter toute forme de violence électorale et à privilégier la paix, prenant pour exemple les récentes élections au Ghana et au Sénégal.
« En vérité, je vous le dis, aucun Ivoirien ne doit mourir encore pour le pouvoir de quelqu’un ou pour une quelconque élection présidentielle », a-t-elle déclaré.
Alors que Laurent Gbagbo, bien que déclaré inéligible pour le moment, maintient son ambition de se présenter à la présidentielle à travers ses partisans, Marcelle Godi invite au respect des règles démocratiques. Selon elle, si un candidat ne peut pas légalement se présenter, il doit désigner une autre personne pour porter les couleurs de son parti.
«Si ton nom n’est pas sur la liste choisis une autre personne pour représenter ton parti .
On nous a tué à cause de votre pouvoir, lorsque vous êtes revenu, vous avez dit c’est pour nous-même que nos parents sont morts et qu’on a subi le martyr , 2025 svp ivoiriens restez concentrés.
Maintenant si tu as envie d’être le sacrifice d’un homme politique c’est ton problème.
Nous on est pour une élection paisible en Côte d’Ivoire. »
Elle déplore également les violences passées qui ont endeuillé de nombreuses familles ivoiriennes et rappelle que le combat politique doit viser l’amélioration des conditions de vie des citoyens et non leur mise en péril.
Un appel à suivre l’exemple d’autres démocraties africaines
Pour Marcelle Godi, la Côte d’Ivoire doit s’inspirer des démocraties voisines qui organisent des élections sans violence. Elle cite notamment le Ghana et le Sénégal, où le processus électoral a récemment abouti à une transition sans effusion de sang, malgré les tensions politiques.
« Nous nous engageons en politique pour améliorer la vie de nos compatriotes et non pas pour se faire décimer à cause de l’irresponsabilité de certains leaders« , a-t-elle ajouté.
À l’approche de la présidentielle de 2025, la question de la stabilité politique et de la paix sociale demeure un enjeu majeur. L’appel de Marcelle Godi rejoint celui de nombreux observateurs et acteurs politiques ivoiriens qui plaident pour une élection apaisée et démocratique.
Avec la mise en place de la CAP, la dynamique politique en Côte d’Ivoire semble prendre un nouveau tournant vers l’apaisement et l’unité autour de l’objectif d’une transition pacifique. Toutefois, la question de l’éligibilité de certains candidats, notamment celle de Laurent Gbagbo, continue de susciter des débats.
Bintou Sanogo
