Afrikexpress-Du 1er au 3 août 2024, le village de Débrimou, situé à deux kilomètres de Dabou, a vibré au rythme du « QUIBRIM ES-GBEGBL », un festival culturel dédié aux us et coutumes Adjoukrou.
Organisé sous la présidence de Simone Ehivet Gbagbo et le parrainage de Corentin Akpa, Directeur de cabinet de la Présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC) et fils du village, ce festival a mis en compétition les quatre quartiers de Débrimou : Esr, Djadjem, Gningnikew et Adissagne.
Simone Ehivet Gbagbo, impressionnée par la maîtrise de la tradition démontrée lors de l’événement, a félicité les organisateurs pour leur approche pratique de la mise en avant de la culture Adjoukrou. « Je connaissais la culture Adjoukrou, mais ce que je viens de voir me sublime », a-t-elle déclaré, souhaitant que cette initiative se perpétue.
La journée du samedi 3 août 2024 a été marquée par la phase finale du festival, opposant les quartiers Esr et Adissagne, après l’élimination des deux autres lors des phases préliminaires. Accompagnée de plusieurs membres de la direction du MGC, Simone Ehivet Gbagbo est arrivée sur la place du marché à 15h30, accueillie par des cris de joie, des tam-tams et une fanfare.
Corentin Akpa a expliqué que Kibrim est le nom originel de Débrimou, confronté comme beaucoup d’autres villages au défi de la préservation de sa culture. Il a souligné que le festival n’est pas une simple animation culturelle, mais une réponse à la problématique de la perpétuation des traditions à travers une saine émulation entre les quartiers, renforçant ainsi la cohésion sociale.
Trois danses étaient en compétition : le Kpakpatcha, une danse de réjouissance ; l’Etêkprê, une danse de noblesse individuelle très codifiée ; et le Sèlu, une prestation de parolières racontant des histoires. Après des prestations impressionnantes et un long moment de délibération, le quartier Esr a été déclaré vainqueur de la première édition du festival avec 38 points sur 45, contre 35 points pour Adissagne.
La distribution des lots a clôturé la cérémonie, avec un moment mémorable où la professeure Jacqueline Oble s’est jointe aux danseuses de Kpakpatcha, montrant que la connaissance intellectuelle et la culture traditionnelle peuvent coexister harmonieusement. « Je félicite Jacqueline Oble pour sa prestation », a déclaré Simone Ehivet Gbagbo, donnant rendez-vous pour l’année prochaine.
HG
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