Paris, Élysée – Le sommet pour la paix et la sécurité, qui se tient actuellement à l’Élysée, réunit 31 pays volontaires déterminés à assurer la sécurité de l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie. Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, cette coalition travaille à établir un cadre de garanties solides pour Kiev, alors que le. Président Volodymyr Zelensky est présent pour mener les discussions.
Renforcer l’Ukraine sur deux fronts
Les premières mesures visent à renforcer l’armée ukrainienne, considérée comme la meilleure ligne de défense du pays. Dans cette optique, la France a annoncé une aide supplémentaire de 2 milliards d’euros pour soutenir l’effort de guerre.
Un second niveau de sécurité est également envisagé : le déploiement de troupes occidentales dans des zones sécurisées du pays. Si la France et la Grande-Bretagne se disent prêtes à envoyer des soldats, il n’est toutefois pas question de stationner ces forces sur la ligne de front. L’objectif serait d’établir une présence dissuasive et rassurante, dans des villes stratégiques ou des zones pacifiées, en soutien à l’armée ukrainienne.
Un enjeu stratégique pour l’Europe et l’OTAN
Outre ces engagements, d’autres membres de la coalition pourraient renforcer la défense de l’Europe de l’Est via l’OTAN, notamment par le biais d’une présence avancée en mer Noire. Cependant, l’absence des États-Unis à cette réunion soulève des interrogations sur le rôle de Washington dans ces garanties. Emmanuel Macron a néanmoins assuré que les discussions se faisaient en transparence avec l’administration américaine et a récemment échangé avec Donald Trump sur le sujet.
Alors que les pourparlers se poursuivent, ce sommet marque une étape décisive dans la structuration d’une réponse européenne face au conflit, dans l’attente d’une éventuelle désescalade militaire.
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