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Stabilité et cohésion nationale : Le CNDH recommande au gouvernement la réouverture du dialogue politique

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Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a déployé une mission d’observation électorale sur l’ensemble du territoire, notamment dans 13 communes du district d’Abidjan et 112 départements. Cela, afin de surveiller l’intégrité, la transparence et le respect des droits de l’Homme dans les élections municipales et régionales du 02 septembre dernier.

À l’issue de cette mission d’observation, le Conseil a émis des recommandations, à l’endroit de tous les acteurs de ce scrutin, consignées dans une déclaration transmise à afrikexpress.info ce lundi. L’Institution dirigée par Namizata Sangaré a encouragé le gouvernement à poursuivre le dialogue politique. Non sans l’en féliciter pour la prise des dispositions nécessaires (logistiques et sécuritaires) pour la tenue de ces scrutins, dans un climat apaisé. « Le CNDH encourage le gouvernement à rouvrir le dialogue politique entre tous les acteurs politiques pour favoriser la stabilité et la cohésion nationale après les élections. (…) Et de garantir la sécurité des candidats, des électeurs et des observateurs électoraux, et de respecter la liberté d’expression, y compris sur les plateformes numériques, tout en luttant contre la désinformation et la diffamation », lit-t-on dans la déclaration de cette Institution.

À la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil a demandé la publication d’un « rapport post-électoral détaillé qui analyse le déroulement des élections, les plaintes éventuelles et les recommandations pour améliorer les futurs processus électoraux ». Mais aussi, à prendre toutes « les dispositions utiles pour éviter les problèmes de logistique ; à s’assurer de la disponibilité du personnel électoral dans les bureaux de vote ; à améliorer la formation à l’attention des agents électoraux ». Le CNDH a encouragé les candidats, à utiliser les voies légales pour exercer leurs recours devant les juridictions compétentes dans le cadre du contentieux électoral. Sans manquer de leur rappelle ainsi qu’aux partis politiques l’importance du respect des droits de l’homme et des principes de non-discrimination, et les encourage à s’engager à promouvoir ces valeurs tout au long de la phase post-électorale.

Le CNDH a enfin, invité la société Civile à promouvoir l’éducation électorale au sein de la population pour renforcer la compréhension des enjeux électoraux et encourager une participation éclairée des citoyens. Par ailleurs, l’Institution de de protection et défense des droits de l’homme a fait le point de la participation des femmes en tant que candidates à ce scrutin. « Ces élections locales couplées des conseillers-ères municipaux-ales et conseillers-ères régionaux-ales ont enregistré les candidatures de quatre-vingt (80) femmes tête de liste sur huit cent cinquante-deux (852) candidatures. Soit 5 candidatures féminines pour les élections des conseillers-ères municipaux-ales et soixante-quinze (75) pour les élections des conseillers-ères régionaux-ales », a relevé le CNDH. Selon le Conseil, la participation au vote des femmes de façon générale a été significative même si dans certaines zones, elle s’est avérée souvent faible. Cette situation, fait remarquer le Conseil, pourrait être justifiée par le faible taux de participation dans certaines localités.

Georges Badiel