La ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, était ce mardi 30 mai, à l’Assemblée nationale, face aux parlementaires. Cela, pour une session du parlement qui a porté sur le nouveau Statut général de la Fonction Publique.
Presentant cette nouvelle disposition, le ministre Anne Ouloto a indiqué que le statut de pays émergent auquel aspire la Côte d’Ivoire, commande une Administration engagée dans une démarche de modernisation, en vue de la rendre apte à accompagner le développement économique et social dans la mise en œuvre des politiques publiques. Pour ce faire, la loi n° 92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la Fonction Publique, selon le ministre, doit s’adapter aux exigences administratives et socio-économiques nouvelles. Cela nécessite, a-t-elle indiqué, l’adoption d’un cadre législatif et règlementaire adapté aux exigences d’efficacité, de moralisation et de déontologie conformes au nouvel environnement du service public. « Pour réaliser cette vision, le présent projet de Statut général de la Fonction Publique restitue la place du fonctionnaire dans l’action administrative, en rappelant qu’il est au service de l’Etat. Ce statut aura le mérite d’offrir une perspective de carrière à tous les agents publics, à quelques niveaux de la hiérarchie administrative », a notifié Anne Ouloto.
Et d’expliquer que ce nouveau statut prend désormais en compte les questions fondamentales qui seront, selon le membre du gouvernement, améliorées dans la gestion au quotidien de cette Fonction publique et de la carrière des fonctionnaires. Il s’agit notamment de : « La bonne gestion des affaires publiques et de l’Etat de droit ; le traitement équitable de tous les agents publics ; la mise en place de conditions de travail adéquates et l’amélioration des conditions sociales des fonctionnaires et agents de l’Etat ; la définition cohérente des concepts d’emploi, de grade et de fonction ; la création et la suppression d’emplois, de catégories et de grades ; la redéfinition de la mobilité professionnelle et du profil de carrière ; l’affirmation du droit à la formation professionnelle continue ; le renforcement de la discipline ».
A l’en croire, toutes ces questions nécessitent une importante réforme. Laquelle est conditionnée par la mise en place d’un comité consultatif déjà adopté avec les fonctionnaires, et approuvé par le gouvernement. Au sortir de cette session avec la commission parlementaire, Anne Ouloto s’est félicitée d’avoir obtenu le soutien de l’Assemblée nationale.
Georges Badiel