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Violences à Yopougon : le député Dia Houphouët entre indignation, condamnation et compassion

La commune de Yopougon, et plus précisément le quartier Toits Rouges, a été secouée par une nuit d’horreur ce vendredi 1er août 2025. Des individus armés, munis d’armes blanches et d’armes à feu, ont semé la terreur pendant de longues minutes, ciblant aussi bien les populations que des biens publics. Cette attaque s’est produite dans une zone pourtant proche d’une cité policière et d’une brigade de gendarmerie.

Dès le lendemain, samedi 2 août, le député de la commune, Yohou Augustin Dia Houphouët, a réagi par le biais d’un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. Dans cette note, il partage son indignation, sa compassion envers les victimes, et livre son analyse sur le contexte de ces violences.

Faisant un point de la situation, l’honorable député écrit :
« À l’heure actuelle, le calme est revenu, mais le bilan reste préoccupant : un blessé grave, victime de coups de machette ; un bus de la SOTRA incendié ; un véhicule de police caillassé. En ma qualité de Député de Yopougon, je tiens à exprimer ma vive indignation face à ces actes inqualifiables ; ma solidarité avec la victime blessée ; mon profond regret quant à la destruction des biens publics. Je condamne avec la plus grande fermeté ces violences, qui interviennent à un moment particulièrement sensible pour notre pays. »

L’élu de Yopougon va plus loin, en situant ces évènements dans un contexte politique tendu. Pour lui, cette attaque n’est pas un fait isolé.

« Il est clair que ces manœuvres cherchent à semer la peur et à dissuader les militants du PDCI, du PPA-CI et plus largement le peuple ivoirien de participer massivement à la marche nationale prévue le samedi 9 août 2025 à Treichville, à l’appel du Front Commun », déclare-t-il.

Et d’ajouter :
« Depuis l’annonce de la décision injuste de radiation du Président Thiam de la liste électorale, de nombreuses activités pacifiques notamment des marches ont été organisées sur l’ensemble du territoire national par nos partis, sans qu’aucun incident ne soit signalé. Tout s’est toujours déroulé dans le calme et la discipline. »

Fidèle à son engagement pour la paix, Dia Houphouët a lancé un appel à la responsabilité collective :
« Je lance un appel à la sérénité, à la vigilance et au courage de tous les militants et sympathisants de mon parti, le PDCI-RDA, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens. Ne cédons ni à la provocation ni à l’intimidation. Restons mobilisés et déterminés. »

Dans le même esprit, il exhorte les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cette affaire :
« J’invite les autorités sécuritaires et judiciaires à diligenter une enquête sérieuse et impartiale, afin de retrouver les auteurs et les commanditaires de ces actes, pour qu’ils soient traduits devant la justice et répondent de leurs crimes. »

Pendant que les appels au calme se multiplient, des informations circulant sur les réseaux sociaux et certaines plateformes WhatsApp font état de plusieurs arrestations en lien avec cette affaire. Parmi les personnes citées figurent Gnegbré Kado alias Jaguar, responsable du SNT du PPA-CI pour la mobilisation, l’honorable Zahui Pascale, députée suppléante, ainsi qu’un certain Zoh Inza et d’autres proches du parti de l’ancien président Laurent Gbagbo.

Korahi Samson

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