AFRIKEXPRESS-Yaoundé, capitale politique du Cameroun, est au cœur d’une vive polémique sur l’état de propreté de la ville.
Dans un message publié sur le réseau social X, l’activiste et femme politique Nathalie Yamb a dénoncé l’insalubrité qui y règne, la qualifiant de « ville la plus sale » parmi celles qu’elle a visitées en Afrique.
Son message, largement relayé sur les réseaux sociaux, pointe du doigt l’accumulation des déchets dans la ville et le manque d’initiatives gouvernementales pour y remédier. « Le niveau d’ordures dans cette ville est inimaginable », écrit-elle, fustigeant un « manque de respect » des autorités envers les citoyens.
Elle suggère également que la valorisation des déchets en biogaz pourrait être une solution, tout en critiquant les entraves que les initiatives privées pourraient rencontrer de la part de l’administration
L’insalubrité à Yaoundé est une réalité qui n’a cessé de s’aggraver ces dernières années. Malgré l’existence d’un service de collecte des ordures et des campagnes ponctuelles de nettoyage, les montagnes de déchets persistent dans plusieurs quartiers de la ville.
Certains habitants évoquent une collecte irrégulière, des infrastructures inadaptées et un manque de sensibilisation des populations.
Pourtant, des solutions existent. Plusieurs pays africains, confrontés aux mêmes défis, ont mis en place des programmes de transformation des déchets en énergie ou en compost.
Au Cameroun, des initiatives locales ont tenté d’émerger, mais elles peinent souvent à obtenir le soutien des autorités.
Fatoumata Ouédraogo