Alain Lobognon n’a pas aimé le discours tenu par le chef d’État Burkinabè lors du sommet Russie-Afrique.
« Depuis que les réseaux sociaux lui ont appris que Thomas Sankara, vêtu d’une tenue militaire, avait tenu un discours historique en France, le putschiste fuyant le front militaire au Burkina Faso a voulu faire du Sankara. Hélas! Il s’est trompé d’époque.
Car s’il savait que le classement de l’Afrique est lié au retard qu’accuse le continent à cause des coups d’état comme dans son pays le Burkina Faso, il se serait gardé de faire le lien entre les richesses et la pauvreté du continent.
Quelqu’un dans la salle aurait dû lui rappeler que l’Afrique est pauvre malgré ses richesses à cause de la pauvreté intellectuelle des dirigeants issus de coups d’état, qui freine le développement économique et industriel du continent.
Alors quand on met dans le classement africain des pays qui annihilent tous les efforts démocratiques et économiques, le résultat n’est pas positif. Comme quoi, quand on multiplie un nombre entier par zéro, le résultat est zéro. »
BS