AFRIKEXPRESS-Le processus d’enrôlement sur la liste électorale en Côte d’Ivoire, lancé le 19 octobre dernier, se poursuit jusqu’au 17 novembre 2024. Initialement prévu pour prendre fin le 10 novembre, ce délai a été prolongé d’une semaine, offrant ainsi aux retardataires une dernière chance de régulariser leur inscription.
C’est dans ce cadre que Blé Goudé Charles, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), a choisi de s’inscrire le 12 novembre 2024. Accompagné de sa famille, il s’est rendu à Guiberoua, sa ville natale, pour accomplir cette démarche citoyenne. Après son enrôlement, il a exprimé sa volonté de donner l’exemple aux Ivoiriens en participant activement à ce processus.
« L’opération ayant été lancée, je suis venu m’enrôler ici chez moi à Guiberoua, avec mes parents. Je suis venu donc inscrire mon nom sur la liste électorale. Mais surtout, je tiens à donner l’exemple aux Ivoiriens. Il est important d’aller s’enrôler, car c’est uniquement grâce à cette carte que l’on pourra un jour faire entendre sa voix et voter pour le candidat de son choix. Le temps de la campagne électorale n’est pas encore arrivé. Quand ce moment viendra, nous en reparlerons », a-t-il déclaré après son inscription.
Blé Goudé, comme d’autres personnalités politiques de premier plan telles que l’ex-président Laurent Gbagbo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, avait été exclu du processus électoral en raison de condamnations judiciaires, ce qui les rendait inéligibles. Toutefois, en s’inscrivant à nouveau sur la liste électorale, Charles Blé Goudé espère qu’il pourra un jour figurer parmi les électeurs, ce qui pourrait lui permettre de participer aux élections présidentielles de 2025, voire aux législatives de 2026.
Le président du COJEP semble donc déterminé à reprendre sa place dans le jeu politique, en dépit des obstacles judiciaires passés. Il a ainsi fait un pas important dans sa démarche politique, en appelant les Ivoiriens à saisir l’opportunité de l’enrôlement pour faire entendre leur voix dans les urnes.
Fatoumata Ouedraogo
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