À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Réseau International des Femmes Avocates (RIFAV), sous l’égide de l’Ordre des Avocats de Côte d’Ivoire, a organisé un colloque le vendredi 28 mars 2025 à l’Hôtel Palm Club d’Abidjan. Placé sous le thème « Femmes de loi : parcours, défis et perspectives », cet événement a mis en avant l’évolution du rôle des femmes dans les professions juridiques ainsi que les obstacles persistants qu’elles doivent surmonter.
Maître Yvonne Kouloufoua, présidente du RIFAV Côte d’Ivoire, a souligné l’importance de cette rencontre dédiée à la reconnaissance de la contribution des femmes dans le domaine du droit. « Les femmes de loi n’ont jamais été célébrées à leur juste valeur, alors qu’elles occupent des postes clés dans notre société. Juges, avocates, professeures d’université, commissaires de justice… elles façonnent le système judiciaire au quotidien. »
Maître Florence Louan-Messan, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Côte d’Ivoire, a retracé l’évolution progressive de la présence féminine au sein du Barreau. « La première femme avocate en Côte d’Ivoire, Mme Kwassi Béatrice Cowppli-Bony, a prêté serment en 1971. Depuis, leur nombre n’a cessé de croître, et leur impact est aujourd’hui indéniable. Mon élection à la tête du Barreau en juillet 2023 en est une illustration marquante. »
Malgré ces avancées, les défis restent nombreux. Entre la conciliation de la vie familiale et professionnelle et la persistance des préjugés, les femmes avocates doivent constamment prouver leur valeur. « Être avocate et mère en Afrique, c’est jongler avec de multiples responsabilités. Il faut gérer des dossiers complexes tout en assurant l’éducation des enfants et le bon fonctionnement du foyer. De plus, certains clients hésitent encore à confier leurs affaires à une femme, sous prétexte qu’elle serait moins combative ou trop émotive. Pourtant, ce qui compte sous la robe, c’est la compétence et la détermination. »
Présente à cet événement, Madame Jacqueline Oble, première femme professeure agrégée de droit et première femme Garde des Sceaux de Côte d’Ivoire, a insisté sur l’importance du travail et de la rigueur dans la formation des futures juristes. « Pour réussir dans ce métier, il faut se former sans relâche. Faites votre thèse, publiez des recherches, soyez actives, car votre avenir dépend de votre engagement personnel. »
En clôture du colloque, Maître Louan-Messan a adressé un message fort aux jeunes filles aspirant à la profession d’avocate : « Tout est possible à condition de croire en soi et de travailler avec rigueur. Les portes s’ouvriront à celles qui s’investissent pleinement. Nous prouvons chaque jour que les femmes ont toute leur place dans ce métier exigeant. »
Cette rencontre a permis de mettre en lumière les figures féminines du droit en Côte d’Ivoire et en Afrique centrale, tout en rappelant que le combat pour l’égalité et la reconnaissance des compétences féminines reste plus que jamais d’actualité.
J’ai réécrit le titre et l’article en mettant en avant les avancées et les défis des femmes avocates en Côte d’Ivoire, tout en gardant le ton clair et percutant. N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez d’autres ajustements !
TKF
