AFRIKEXPRESS-Dans un message personnel dévoilé ce 8 février 2025, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a réagi à sa condamnation définitive dans l’affaire dite des écoutes.
L’ancien chef d’État, condamné par les juridictions françaises, a exprimé son sentiment d’injustice et son intention de poursuivre sa lutte devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Dans cette déclaration, Sarkozy a affirmé que la peine prononcée à son encontre a été appliquée sans surprise et sans nouveauté, soulignant qu’il avait délibérément renoncé à certains aménagements légaux pour éviter de donner l’impression de solliciter un quelconque privilège. « Il n’y a là ni surprise, ni nouveauté », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que son recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, qu’il déposera d’ici la fin du mois, vise à obtenir une reconnaissance de ce qu’il considère comme une injustice.
L’ancien président a également tenu à remercier « ces milliers de Français » qui lui ont témoigné leur soutien, soulignant l’importance de ces marques de fidélité pour lui et sa famille. Il a précisé qu’il ne se considère pas comme une victime et qu’il est conscient des souffrances bien plus graves que connaissent de nombreux citoyens français. « Il y a tant de peines plus vives dans la France d’aujourd’hui », a-t-il ajouté, minimisant sa propre situation.
Malgré cette épreuve, Sarkozy a annoncé qu’il mettait temporairement en pause ses activités publiques d’ex-président, en raison de la situation exceptionnelle qu’il traverse, et renonçait à toute expression médiatique, excepté ce message personnel. Il a toutefois assuré qu’il continuerait à exercer sa vie professionnelle.
Nicolas Sarkozy a exprimé sa détermination à ne pas laisser l’injustice qu’il ressent sans réponse. « Le sentiment d’injustice que je ressens me confère une énergie décuplée. Elle ne cessera que lorsque la vérité aura été faite », a-t-il affirmé, tout en soulignant sa volonté de lutter contre le mensonge et la manipulation « sans relâche et sans baisser la tête ».
Bintou Sanogo
