AFRIKEXPRESS- À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain, la scène politique ivoirienne s’anime. La récente annonce du président Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat n’a pas tardé à susciter des réactions virulentes, notamment celle de Pascal Affi N’Guessan, président du Front Populaire Ivoirien (FPI), qui a dénoncé une candidature « illégale » et « dangereuse pour la démocratie ».
Dans une déclaration publique sans détour, le chef du FPI a critiqué ce qu’il considère comme une manœuvre politique injustifiée. « Alassane Ouattara choisit la petite porte. Une 4e candidature aussi illégale que la 3e. Des arguments fallacieux. Il n’est pas la solution mais le problème. La Côte d’Ivoire a soif d’alternance. L’opposition unie le battra dans les urnes. Je suis prêt. Je relèverai le défi », a affirmé M. Affi N’Guessan, déterminé à incarner l’alternative démocratique.
Pour le leader de l’opposition, la décision du président sortant constitue une menace pour la stabilité du pays. Il appelle à l’union des forces de l’opposition afin d’empêcher un nouveau mandat qu’il juge anticonstitutionnel. Affi N’Guessan, candidat malheureux à plusieurs scrutins présidentiels, affirme cette fois-ci que les conditions sont réunies pour une victoire de l’opposition.
La question de la légitimité d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara alimente à nouveau les débats juridiques et politiques. En 2020 déjà, sa troisième candidature avait été vivement contestée par l’opposition, bien que validée par le Conseil constitutionnel. Le chef de l’État s’appuie quant à lui sur la réforme constitutionnelle de 2016, qu’il estime remettre les compteurs à zéro.
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