Le Conseil des ministres de ce mercredi 24 mai, s’est prononcé sur entre autre sujets, la radiation du président du Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA CI), Laurent Gbagbo, de la liste électorale. Au sortir de cette réunion gouvernementale, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a indiqué, à cet effet, que ce n’est pas nouveau qu’un citoyen ivoirien perde ses droits civiques.
« Ce n’est pas nouveau qu’un citoyen ivoirien perde ses droits civiques »
Pour lui, le cas Gbagbo n’est pas isolé. «(…) Je ne vois pas par quelle alchimie on pourrait décider que l’exécutif fasse inscrire un individu quel qu’il soit puisque c’est plus de 500 qui ont été radiés. Et ce n’est pas nouveau. Je veux dire que cette non existence sur la liste électorale n’est pas nouvelle. Donc je ne vois pas pourquoi on voudrait la particulariser », crache le porte- parole du gouvernement.
Rassurant que le gouvernement n’interfèrera jamais dans les décisions prises par une Commission Electorale indépendante (CEI), Amadou Coulibaly a invité le parti de Gbagbo à ne pas tenir le gouvernement pour responsable des décisions prises par cette Institution. « A moins que je ne me trompe de définition, la CEI c’est bien la Commission Electorale Indépendante. Dès lors que c’est une Commission Indépendante, je ne vois pas pourquoi le Gouvernement interfèrerait dans la décision de la CEI. La CEI prend ses décisions en toute indépendance, en toute responsabilité et il appartient en tout cas à tout citoyen de respecter les institutions de son pays », a-t-il fait savoir,
Et de poursuivre : « Les choses sont en train de changer dans notre pays. Un véritable pouvoir est en train d’être donné aux différentes institutions de ce pays. Il suffit d’observer tous les textes qui sont pris et qui vont vers un renforcement de la démocratie. (…) Le Chef de l’Etat, le régime actuel mettent tout en œuvre pour consolider la démocratie. Il faut que tous ceux qui prétendent être démocrates acceptent le fonctionnement de la démocratie en commençant par respecter l’indépendance des institutions ».
Georges Badiel