Le député maire Assalé Tiemoko, a rencontré et échangé avec des responsables d’organisations de défense des droits de l’homme, puis avec des diplomates, au sujet de la situation qui prévaut à Tiassalé et qu’il a révélée à l’opinion nationale et internationale.
Au cours de ces rencontres, le Député-maire, a dit sa conviction profonde:
« Je reste convaincu que le deux poids deux mesures ne peut être, dans un État sérieux, un outil de gouvernance publique.
On ne peut pas révoquer en 48 heures, une Sous-préfet pour avoir participé à une rencontre au cours de laquelle, des propos tenus par elle ont été jugés comme une violation de son obligation de réserve.
Puis, dans le même temps, fermer les yeux sur le comportement totalement irresponsable d’un préfet qui met en danger la sécurité d’un élu en donnant des informations mensongères aux forces de l’ordre et qui annonce que le gouvernement a décidé d’abattre politiquement cet élu à l’occasion des élections du 2 septembre au motif qu’il aurait failli créer des troubles à l’ordre public lors de la crise de la data.
Même si le gouvernement a dit au préfet qu’il me fera tomber le 2 septembre, le préfet n’a pas le droit de répéter cela à tout le monde, c’est pas son rôle. Ce qu’il a fait est une faute grave qui devrait entraîner immédiatement sa révocation.
Le Statut du Corps préfectoral dispose clairement que le membre du corps préfectoral a une obligation de réserve et de discrétion pour toute information qu’il apprendrait à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Ce texte est très clair.
Le préfet de Tiassalé a violé à plusieurs reprises ce texte mais il n’est pas sanctionné parce qu’il est du bon côté et qu’il est protégé.
Parce qu’il est le maître d’ouvrage d’une opération de braquage électoral qui doit s’accomplir le 2 septembre et qui doit profiter au candidat du rhdp qui est d’ailleurs inéligible mais dont la candidature a été validée grâce au piétinement de la loi par le Préfet .
La République doit être juste et dans cette affaire, la République, jusqu’à cet instant, n’est pas juste, le gouvernement n’est pas juste, il est informé des fautes du Préfet et n’a pas réagi depuis quatre mois.
Le préfet et son équipe ne peuvent pas me battre dans les urnes dans une élection à la régulière et c’est ce qui explique leur comportement. Ils connaissent la réalité du terrain à Tiassalé.
J’ai tout fait, en plus de quatre mois, pour ne pas que cette affaire se retrouve sur la place publique parce qu’elle est sale, il y’a des audios très graves qu’on n’a pas encore publiées mais que j’ai remises aux autorités. Il faut qu’elles réagissent.
A présent que l’affaire s’est retrouvée sur la place publique par leur propre faute, ce préfet n’a plus aucune crédibilité devant la population de Tiassalé et sa parole est complètement démonétisée, ce n’est plus un préfet, c’est un acteur politique en mission à Tiassalé. Il sera responsable de tout ce qui pourrait arriver à Tiassalé le 2 septembre.
Je n’ai pas peur de perdre une élection, mais s’ils veulent la mairie, qu’ils viennent la chercher en toute transparence, dans les urnes. Si je perds dans les urnes, j’accepterai ma défaite, je l’ai déjà fait en 2016, même avec seulement 16 voix d’écart. J’ai un esprit démocratique.
On n’acceptera pas le braquage électoral annoncé par le Préfet qui dit que mon adversaire est le gouvernement et non le candidat du RHDP.
De maintenant jusqu’à l’élection , pendant l’élection et après l’élection, ma sécurité, celle de ma famille et de mes collaborateurs, sont entre les mains de ce préfet. Il faudra qu’il définisse ce qui se cache dans sa phrase « Le gouvernement l’attend au tournant ».
Ça veut dire quoi le gouvernement m’attend au tournant le 2 septembre ?
C’est le préfet qui a fait croire aux forces de l’ordre que je préparerais le désordre contre les locaux de la CEI à Tiassalé et qui a placé ces locaux sous surveillance 24 h sur 24 jusqu’à nouvel ordre, alors que cela est totalement faux.
Je saisirai bientôt la justice pour que ce préfet apporte les preuves des accusations qu’il a portées contre moi à travers les ordres qu’il a donnés aux forces de l’ordre . »
SERCOM MAIRIE.