Accueil SOCIETE Sawadogo Hamidou : « Fédérer nos énergies pour créer des emplois stables en...

Sawadogo Hamidou : « Fédérer nos énergies pour créer des emplois stables en Afrique »

La deuxième réunion préparatoire des experts, en amont de la 15e Conférence des Ministres de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se tient du 25 au 27 septembre à l’hôtel Ivotel d’Abidjan Plateau.M.Sawadogo Hamidou, directeur général du Fonds Faso Kounawili au Burkina Faso, a souligné l’importance cruciale de la collaboration entre les pays africains pour résoudre les défis liés à l’emploi et à la formation professionnelle.

« Nous sommes venus ici pour examiner les questions de la formation professionnelle, et surtout dans le domaine de l’emploi. Nous sommes des opérateurs de financement de l’emploi, et c’est pourquoi nous nous retrouvons à Abidjan pour accompagner: »Fédérer nos énergies pour créer des emplois stables en Afrique. » a déclaré M. Hamidou en expliquant les raisons de sa présence à cette réunion.

La cérémonie d’ouverture de l’événement a également retenu l’attention de M. Hamidou, qui a exprimé son optimisme quant aux discussions à venir. « Je pense que ça s’annonce bien et que des réflexions profondes seront menées. L’ensemble des experts vont coordonner et fédérer les énergies pour que nous puissions avoir des actions communes afin de financer non seulement la formation professionnelle, mais essentiellement aussi la création d’emploi dont la jeunesse africaine a tant besoin, » a-t-il affirmé.

Interrogé sur l’efficacité de ces réunions pour améliorer l’employabilité et la formation en Afrique, Sawadogo Hamidou a insisté sur la nécessité de créer des emplois viables et de réduire la précarité qui caractérise le marché du travail en Afrique. « C’est essentiellement le but. Si nous arrivons à fédérer nos énergies et à mettre nos ressources ensemble, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas financer la formation professionnelle et notamment le domaine de l’emploi, pour créer essentiellement des emplois viables et stables, » a-t-il déclaré, ajoutant que la création d’un avenir meilleur pour les jeunes générations est une priorité.

Enfin, en ce qui concerne le taux de chômage des jeunes au Burkina Faso, M. Hamidou a rappelé que les défis sont similaires à ceux des autres pays de la région. « Je pense que le taux de chômage au Burkina est à peu près le même qu’en Côte d’Ivoire, au Niger, au Bénin, au Mali. Les pays africains ont essentiellement les mêmes réalités. C’est d’ailleurs pour cela que nous voulons fédérer nos énergies en Côte d’Ivoire pour pouvoir résoudre ce problème, » a-t-il conclu.

Fidele