KBJ a été conduit au parquet pour répondre de ses actes de menace de mort et injures au moyen d’un système d’information. Les lignes suivantes relatent les faits.
Monsieur KK est un directeur d’usine d’une structure de la place. Contre toute attente, il reçoit un appel d’un numéro qui lui est inconnu. Aussitôt qu’il décroche l’appel, son interlocuteur lui profère des menaces de mort suivies d’injures avant même qu’il ne puisse comprendre de quoi il était question et qui était son interlocuteur. Il est choqué mais plus tard après réflexion, il décide de ne pas y prêter attention, de « laisser tomber ». C’était là le début d’une série de menaces et d’injures. KK, sur plusieurs mois a reçu des appels de menace de mort et des messages d’injures de plusieurs numéros inconnus.
Certains messages déclaraient ceci : « Super directeur d’usine, d’après lui pratique la religion et puis tu es mauvais com ça ». « Sauvage, décroche ou rappel moi. Trop léger vaurien ». « Tu vas crever com un pneu, bande de mouton. » « Maudit, toi enfer te refusera. On attend ta chute. »
Face à cette situation qui perdure, KK se rend à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte.
Les enquêtes menées par la PLCC en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation de KBJ. Il est soumis à une audition au cours de laquelle il a préalablement reconnu, sans difficulté, être l’auteur des actes . En effet, KBJ était un employé de la même structure que KK.
Il explique qu’il travaillait sous les ordres de KK, et qu’il s’est senti humilié à plusieurs reprises lorsque celui-ci le réprimandait ou critiquait le travail qu’il faisait. Il ajoute que KK n’a cessé de le traiter d’incompétent jusqu’à la fin de son contrat dans la structure. C’est alors dans le but de se défouler qu’il a envoyé tous ces messages d’injures et de menace car selon lui KK lui aurait fait subir un traumatisme psychologique. Il a fini en s’excusant auprès de KK.
Les menaces de mort et les injures commises par le biais d’un système d’information sont des infractions prévues et punissables par la loi. Certaines personnes croyant être anonymisées se prêtent à ce « jeu ». Tel a été le cas de KBJ qui finalement répondra de ses actes.
BS
