AFRIKEXPRESS- Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) a réagi, ce mercredi, à la décision du Comité des droits de l’homme des Nations Unies de rejeter la deuxième demande de mesures provisoires introduite par les avocats de son président, M. Cheick Tidiane Thiam.
Dans un communiqué signé de son vice-président, Simon Doho, le parti rappelle que cette demande, déposée le 16 septembre 2025, visait à faire constater les manquements persistants de l’État ivoirien à ses obligations internationales, notamment en ce qui concerne le respect des droits politiques de M. Thiam, candidat déclaré du PDCI-RDA à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Le PDCI-RDA souligne qu’une première correspondance du Comité, en date du 29 juillet 2025, avait déjà enjoint l’État de Côte d’Ivoire de garantir à M. Thiam l’exercice de ses droits politiques, conformément à l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui protège le droit de voter et d’être élu.
« Le gouvernement continue, à ce jour, de priver M. Thiam de ses droits, comme en témoigne sa radiation persistante de la liste électorale et le refus d’en permettre la révision », indique le communiqué, déplorant l’absence de mesures concrètes pour corriger cette situation.
Malgré le rejet de cette deuxième demande, le parti assure que la procédure au fond se poursuit devant le Comité des droits de l’homme. Le PDCI-RDA réaffirme ainsi son soutien total à son président dans ce qu’il qualifie de « bataille juridique et politique pour la défense de la démocratie et des droits fondamentaux ».
Le plus vieux parti de Côte d’Ivoire appelle enfin ses militants et l’ensemble des citoyens à rester « mobilisés et vigilants », tout en respectant la loi, pour défendre « une Côte d’Ivoire juste, démocratique et pacifique ».
BS
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